Sommet Choose France : pourquoi les entreprises américaines choisissent l'Hexagone pour investir
Avec 40 milliards d’euros d’investissements annoncés, le 8e sommet Choose France signe un nouveau record. Malgré un contexte international incertain, les entreprises étrangères — en particulier américaines — continuent de parier sur l’attractivité française.
Le 8e sommet Choose France lundi, évènement destiné à attirer les investissements étrangers en France, a battu un nouveau record avec 40 milliards d'euros de projets annoncés, dont un quart porté par les entreprises américaines. Malgré le contexte et l’incertitude ambiante, ces entreprises misent toujours sur la France.
"La France nous apparaît comme un lieu sûr"
Si la France va accueillir par exemple une usine unique en son genre pour recycler des vêtements, c'est parce qu'elle a un atout. "Nous avons considéré tous les pays du monde. Il y avait 80 sites possibles et la France était le premier choix car il y a ici une énergie décarbonée peu chère et fiable. Il y a beaucoup d'instabilité dans le monde en ce moment et la France nous apparaît comme un lieu sûr", explique le cofondateur de Circ, Peter Majeranowski.
Autre entreprise américaine à investir en France, la société de services informatiques Kyndryl, 100 millions d'euros. Le point de vue américain sur la France a-t-il changé ? "Non", répond Jérôme Calmelet, le président du groupe en France. "C'est le plus gros investissement depuis la création de Kyndryl en Europe donc je pense que ça répond à la question", sourit-il.
"On a vu une prise de conscience au fil des années"
Habitué de ce rendez-vous à Versailles, le directeur général d'Amazon en France, Frédéric Duval, observe, lui, une évolution. "On a effectivement vu une prise de conscience au fil des années. On voit une certaine envie de simplifier des procédures", indique-t-il.
Pour attirer encore davantage d'investisseurs, Emmanuel Macron a plaidé en faveur de la suppression de la directive européenne sur le devoir de vigilance des entreprises. Elle impose une traçabilité des productions multinationales sur les questions environnementales et des droits humains.