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«Tout a été pillé» : le gérant d’une boutique des Champs-Élysées saccagée assiste au procès d’un de ses pilleurs… libéré  

Jean-Baptiste Marty - Mis à jour le . 1 min

Ce mardi, une vingtaine d'émeutiers étaient jugés après les violences de ce week-end, liées à la victoire du PSG en finale de Ligue des champions. L'un d'entre eux, Ahmed F., un Algérien sous OQTF de 34 ans, a été condamné à six mois de prison avec sursis et 500 euros d'amende. Au grand désespoir du gérant d'une boutique saccagée sur les Champs-Elysées.

Lundi, après les violences liées à la victoire du Paris Saint-Germain en finale de Ligue des champions face à l'Inter Milan (5-0) samedi, quatre jeunes hommes ont été jugés à des peines de sursis ou des travaux d'intérêt général. Des sanctions jugées trop clémentes par le garde des Sceaux, Gérald Darmanin.

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"Ça me fait très mal"

Ce mardi au tribunal judiciaire de Paris, les prévenus défilaient et, cette fois-ci, les réquisitions ont été plus lourdes. Elles concernent notamment des violences sur les forces de l'ordre. 

18 mois de prison, dont six fermes, ont par exemple été requis contre Steve T., âgé de 20 ans, suspecté d'avoir mis deux coups de poing à un policier et transporté des mortiers d'artifice. Les délibérés sont attendus plus tard dans la soirée.

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De son côté, Ahmed F., un Algérien en situation irrégulière et sous OQTF (Obligation de quitter le territoire français) depuis 2023, a été reconnu coupable de vol dans une boutique de téléphones. Un magasin totalement détruit, ce qui a dévasté son gérant.

"Ça me fait très mal, ça fait un an que j'ai fait ce magasin-là. Je n'ai pas pris mes salaires, j'ai rempli le magasin pour augmenter mon stock. En moins d'une heure, tout a été pillé. 80% de ce que j'avais, 80% d'articles, marchandises étaient dérobés, volés", témoigne-t-il.

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Condamné à six mois de prison et 500 euros d'amende, le prévenu ressort finalement libre, sous le regard dépité, les larmes aux yeux, du gérant de la boutique.