Publicité
Publicité

Violences post-victoire du PSG : pourquoi Manuel Valls refuse le terme «barbares»

Ugo Pascolo - Mis à jour le

Manuel Valls explique pourquoi il refuse, contrairement à Bruno Retailleau, de qualifier les auteurs des violences post-victoire du PSG en Ligue des champions de "barbares". Invité du Grand Rendez-vous Europe 1/Cnews/Les Echos, il rappelle qu'il a déjà utilisé personnellement ce terme pour qualifier les terroristes.

"Les mots ont un sens." À la suite des violences post-victoire du PSG en Ligue des champions, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a qualifié ces casseurs de "barbares", un terme que refuse d'employer Manuel Valls. Invité du Grand Rendez-vous Europe 1/Cnews/Les Echos, alors que le principal suspect d'un meurtre commis dans le sillon de la victoire du club vient de se rendre à la police, le ministre des Outre-mer explique son choix. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Attention à la manière dont on utilise ces mots"

"Il se trouve que, comme Premier ministre, j'ai qualifié de barbare les actes terroristes et les terroristes eux-mêmes", rappelle celui qui était Premier ministre lors des attentats du 13 novembre 2015. "Les mots ont un sens, [...] on ne peut pas employer à chaque fois les mêmes termes, surtout d'une manière générale. Je me méfie des généralités. Il m'est arrivé de le faire par le passé et je comprends le sens de ce qu'a voulu dire Bruno Retailleau. Mais je dis attention à la manière dont on utilise ces mots parce que finalement, on ne sait plus à la fin qui est le véritable barbare."