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«Au bout de quelque mois, j'ai arrêté» : derrière Parcoursup, le flou entourant certaines filières désoriente les élèves

Mathieu Priore . 1 min

La phase d'admission sur Parcoursup a commencé lundi dernier. Et si certains ont vu leurs voeux exaucés, d'autres sont sur liste d'attente. Une période parfois stressante pour ces jeunes, qui estiment dans une très large majorité être mal préparés pour l'entrée dans les études. Explications.

Est-ce que nos enfants sont mal accompagnés ? Un sondage de l’association ZUPdeCO révèle que 85% des jeunes estiment subir leur orientation. À une semaine des épreuves du baccalauréat, l'orientation post-bac est dans toutes les têtes.

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La phase d'admission sur Parcoursup a commencé lundi dernier. Et si certains ont vu leurs vœux exaucés, d'autres sont sur liste d'attente. Une période parfois stressante pour ces jeunes qui estiment dans une très large majorité être mal préparés pour l'entrée dans les études.

Manque d'informations

Après le baccalauréat, Maëlia, 20 ans, échoue à intégrer une école de sciences politiques. Elle s'oriente alors vers des études de droit, mais une fois les cours commencés, elle comprend qu'elle n'est pas à sa place. "Je me suis rendue compte au bout de quelques mois que ça ne plaisait pas du tout et que c'était par défaut", concède-t-elle.

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"Au bout de quelque mois, j'ai arrêté. Donc je pense qu'il faudrait avoir des cours peut-être en amont, ou que Parcoursup donnent des conseils un peu sur ce que ça va être et non pas une généralité, notamment pour les grosses filières. Car finalement, au bout, à la fin, tout le monde abandonne", juge-t-elle.

"Tout le monde a sa part de responsabilité"

Alors à qui la faute ? François-Afif Benthanane est président de l'association ZUPdeCO qui aide des jeunes qui n'ont pas eu les vœux qu'ils souhaitaient sur Parcoursup. "Tout le monde a sa part de responsabilité. Notre rôle à tous, nous les adultes, parents, associations, acteurs de l'orientation, éducation nationale, enseignement supérieur, c'est de dire aux élèves qu'ils ont la possibilité de pouvoir choisir leur orientation à partir du moment où ils s'y sont pris en amont et qu'ils se sont fait accompagner scolairement pour avoir l'un de ses trois premiers vœux", explique-t-il.

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Il préconise également que tous les deux mois, dès le collège, une heure de cours soit consacrée à la découverte d'un métier.