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Paris endettée : les subventions attribuées par la mairie à certaines associations dans le viseur de l'opposition de droite

Caroline Baudry - Mis à jour le . 1 min

Le conseil de Paris s'est achevé vendredi et selon la mairie, la dette pourrait atteindre 9,3 milliards d'euros fin 2025. Alors que la pression fiscale se poursuit sur les Parisiens, l'opposition réclame plus de transparence sur les associations subventionnées par la ville et la création d'un comité de suivi. 270 millions d'euros sont versés chaque année à ces dernières, quelques dizaines d'entre-elles sont dans le viseur de l'opposition.

Ils revendiquent l'invasion du tarmac de l'aéroport de Roissy en 2020, la construction d'un mur de parpaing pour bloquer la porte d'un ministère... Pourtant, les militants d'Action justice climat ont reçu 82.500 euros de subventions en dix ans. La désobéissance civile avec l'argent de la ville est inacceptable, dénonce Nelly Garnier, conseillère de Paris, du groupe Changer Paris. 

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"Est-ce que, dans une ville, on peut se permettre de dépenser plus d'un million d'euros sur une mandature, pour ce type d'activité"

Tout comme ces projets qui prêteraient à sourire, admet l'opposition, s'ils n'impliquaient pas les deniers des Parisiens : "Les Pierrots de la nuit, c'est 1,2 million d'euros de subventions depuis 2014. Donc, à l'échelle de ce qu'est le budget des Français, ça paraît énorme, et c'est énorme", explique la conseillère de Paris. 

"Pour payer des mimes artistes déguisés en pierrot, qui vont faire des signes du doigt pour dire 'chut, il faut aller faire dodo maintenant' aux gens qui sont en train de boire au niveau des terrasses. Est-ce que, dans une ville, on peut se permettre de dépenser plus d'un million d'euros sur une mandature, pour ce type d'activité, quand on est aussi endetté, quand on ponctionne autant les Parisiens au niveau de la fiscalité ? Oui, c'est très, très discutable". 

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Discutable également, les associations parfaitement déconnectées, selon elle, du quotidien des Parisiens : "Les amis des migrants suédophones en France, par exemple, qui apprennent le français aux Afghans arrivés du pays scandinave. Ou encore la 'Fédération nationale des anciens combattants résidant hors de France'". 

Sollicités par Europe 1, les élus de la majorité en charge des subventions n'ont pas souhaité répondre à nos questions.