Après la réélection d'Olivier Faure, la numéro 2 du PS n'exclut pas des accords «au cas par cas» avec LFI

Le Parti socialiste, dont Olivier Faure vient d'être réélu premier secrétaire, pourrait à nouveau discuter d'accords électoraux "au cas par cas" avec La France insoumise pour contrer le Rassemblement national, a indiqué la numéro 2 du PS, Johanna Rolland.
Le Parti socialiste, dont Olivier Faure vient d'être réélu premier secrétaire, pourrait à nouveau discuter d'accords électoraux "au cas par cas" avec La France insoumise pour contrer le Rassemblement national, a indiqué vendredi la maire de Nantes Johanna Rolland.
"Il n'y a aucun accord global qui est aujourd'hui possible", mais "au cas par cas, sur un certain nombre soit de circonscriptions, soit de municipales, si le Rassemblement national risque de l'emporter, oui, il y aura une discussion collective", a déclaré la première secrétaire adjointe du PS, très proche d'Olivier Faure, sur Public Sénat.
Pas d'accord global "avec LFI sur les municipales", mais...
Interrogée sur la stratégie du parti après la réélection Olivier Faure d'une courte tête (50,9% contre 49,1% selon des résultats provisoires) sur son adversaire Nicolas Mayer-Rossignol (opposé à toute alliance avec LFI), Johanna Rolland a répété qu'il "n'y aura pas d'accord global avec La France insoumise sur les municipales".
Ce qui n'interdit pas des alliances locales, par exemple dans un "petit village" avec seulement "1.000 votants" et où "une liste de rassemblement de la gauche, qui parfois mélange des socialistes, des communistes, des acteurs citoyens, des LFI" apparaît comme "la seule manière de battre le Rassemblement national". Dans ce cas de figure, le PS "ne caporalise pas de Paris", a affirmé Johanna Rolland.
Pas de socialiste derrière Jean-Luc Mélenchon en 2027
Pour ce qui est des métropoles, la maire de Nantes a rappelé qu'il existe déjà "des situations très différentes" entre sa ville où LFI ne compte aucun élu, Lyon et Villeurbanne où "il y a des élus LFI dans les équipes municipales" et Clermont-Ferrand où les Insoumis "sont dans l'opposition".
Autant de configurations qui attestent selon elle de "géographies électorales et politiques qui sont très diverses". Une chose est néanmoins "absolument claire" pour la numéro 2 du PS : "Aucun socialiste ne veut faire la campagne présidentielle derrière Jean-Luc Mélenchon", pourtant lancé vers une quatrième candidature en 2027.