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Taux et prix en baisse, nombre de crédits en hausse... Le marché immobilier reprend-t-il enfin des couleurs ?

Barthélémy Philippe - Mis à jour le . 1 min

Après une année noire pour l’immobilier, le marché retrouve des couleurs. Dans la capitale, certaines agences parviennent à tirer leur épingle du jeu grâce à un marché atypique et des prix qui résistent. Mais ailleurs en France, la reprise reste timide et les biens se font plus rares.

À la tête d'une agence Guy Hoquet à Paris, Anne-Laure décroche une quinzaine de mandats de vente par mois. Les affaires tournent de nouveau, il faut dire que l'agence s'appuie sur un marché parisien un peu particulier.

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Malgré tout, la demande s'est raréfiée pendant la crise et les clients sont devenus plus exigeants, comme l'explique Walid, l'associé d'Anne-Laure. "On a beau leur dire 'vous allez passer à côté d'une opportunité', souvent ces personnes-là sont encore à la recherche d'un bien", explique-t-il.

900.000 biens mis en vente sur les quatre premiers mois de l’année

Après la crise dans l’immobilier, qui a mis des centaines d’agences au tapis, le secteur repart tout doucement. Avec des taux d’intérêt qui se stabilisent autour de 3%, la production de crédits et les accords de prêts repartent à la hausse, même si le volume est encore loin du niveau constaté entre 2016 et 2019.

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Au plus fort de la crise, il a fallu se battre, comme le raconte Anne-Laure. "Ça nous a permis de nous mettre dans un rythme, en étant dans la difficulté. On a essayé de maintenir un prix élevé. La valeur d'un bien, elle n'est pas liée à une situation économique. On maintenait un prix à 10.500, 11.000 euros", détaille-t-il.

Selon une étude de l’observatoire transaction Guy Hoquet, 900.000 biens ont été mis en vente sur les quatre premiers mois de l’année, ce qui représente une très légère progression sur un an. Beaucoup ne peuvent pas en dire autant, dans certaines villes comme Dunkerque ou Beauvais, le nombre de biens mis en vente est en chute libre.