Conseils, tendances du marché… Samedi et dimanche, dans Europe 1 Matin Week-end, Christophe Bordet revient sur l'actualité immobilière. Aujourd'hui, le bricolage de printemps.
Alors que le business du bricolage est plus ou moins en berne, selon les chiffres 2024 de la Fédération des magasins de bricolage, le printemps nous rappelle l’importance de retrousser nos manches pour entretenir nos logements en passant aux travaux pratiques.
Emmanuel Vlieghe, chef de produit chez Brico Dépôt, le rappelle bien volontiers : "Entretenir sa maison ou son appartement, c’est assurer la valeur de son bien immobilier." S’il est difficile de chiffrer avec précision chaque poste d’entretien, un calcul est fréquemment utilisé pour estimer le coût moyen annuel d’un logement afin qu’il reste en bon état. Les professionnels de l’immobilier s’accordent à dire qu’il faut y consacrer entre 1 et 1,5 % par an de la valeur totale du bien.
Par exemple, pour un habitat de 125 000 euros, cela équivaut à une dépense de 1.250 à 1.875 euros par an. Ce n’est pas rien, d’autant que ce chiffrage ne prend pas en compte les travaux de rénovation, mais uniquement les opérations d’entretien, comme les peintures ou les vernis, par exemple.
Le retour des couleurs chatoyantes
Alors que le soleil brille, quelles sont les tendances du moment ? Le beige, le bleu pastel et le vert sauge sont très à la mode dans les salons ou les cuisines des particuliers, selon Emmanuel Vlieghe.
Les Français profitent du printemps pour ressortir rouleaux et pinceaux, avec des couleurs naturelles et joyeuses qui font du bien au moral. Il faut aussi penser à rénover sa terrasse, souvent bien grisonnante après l’hiver, à l’aide de produits dits saturateurs, qui pénètrent en profondeur dans le bois.
En moyenne, les Français déboursent environ 700 euros par an pour entretenir leur logement. Reste à savoir s’ils délieront les cordons de la bourse en 2025, car l’an passé, toutes enseignes confondues, les ventes dans l’aménagement de la maison ont reculé de 4,3 % : –5 % pour le rayon cuisine, –6 % pour la déco d’intérieur, pour un chiffre d’affaires final de plus de 22 milliards d’euros — après des années post-Covid de très forte croissance.