Violences lors de la victoire du PSG : après les premières comparutions immédiates, tous les émeutiers sont ressortis libres
La victoire du Paris Saint-Germain en finale de Ligue des champions, samedi à Munich (Allemagne), a été gâchée par des scènes de chaos à Paris et partout en France. Au total, 642 interpellations ont eu lieu sur le territoire durant tout le week-end. Lundi soir, les premières comparutions immédiates se sont tenues à Paris et sur les premiers prévenus déférés, tous sont ressortis libres.
Des scènes de chaos dans Paris. La fête du PSG, vainqueur de la Ligue des champions, a été gâchée par des casseurs ce week-end et un lourd bilan sécuritaire : 642 interpellations partout en France samedi et dimanche soir, la grande majorité à Paris où plus de 300 gardes à vue ont été notifiées.
Pour l’occasion, Europe 1 a assisté aux premières comparutions immédiates et sur les premiers prévenus déférés, tous sont ressortis libres, aucun n’a été incarcéré.
Casiers vierges des émeutiers
Effectivement, les juges ont, dans chaque cas, justifié ces décisions par les casiers vierges des émeutiers. Des jeunes hommes, âgés entre 20 et 24 ans pour ces premiers prévenus, qui habitent tous en banlieue parisienne, chez leurs parents.
Dans le box, on retrouve Brahim de Colombes, Bayo qui vit à Montmorency, Aurélien de Seine-et-Marne et Ali à Corbeil-Essonnes… Voilà quelques exemples. Tous ont un survêtement ou un maillot du PSG sur le dos et des baskets aux pieds. Ils reconnaissent les violences sur les policiers, certains avaient même préparé leur coup en venant avec des mortiers d’artifice sur les Champs-Elysées.
15 prévenus déférés pour le moment sur les 202 gardés à vue à Paris
Face au juge, ils font profil bas et savent qu’ils risquent gros. La plupart d'entre eux ont un travail ou une formation et disent regretter leur geste. Aucune condamnation ferme donc pour ces premiers prévenus, quelques mois de sursis simple pour les plus grosses peines, et un stage de citoyenneté.
Au total, 15 majeurs ont pour le moment été déférés, dont ces quatre mis en cause en comparution immédiate. Une soixantaine d’autres mis en cause doivent l’être ce mardi.
91 majeurs ont vu leur procédure classée sans suite, dont 82 parce que les investigations n’ont permis de caractériser suffisamment aucune infraction, 7 en raison d’une irrégularité de procédure, 2 parce qu’une sanction non pénale avait été prise.