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Attentat de Magnanville : accusé détendu, ADN... Le récit des premières heures du procès en appel

Jean-Baptiste Marty . 1 min

Accusé de complicité dans le double assassinat d’un couple de policier à leur domicile, à Magnanville, dans les Yvelines, le 13 juin 2016, Mohamed Lamine Aberouz est jugé en appel à partir de ce lundi 26 mai.  Tout au long de son premier procès, en octobre 2023, l'accusé a clamé son innocence en soutenant n'être aucunement impliqué dans l'attentat.

Le procès en appel de Mohamed Lamine Aberouz, condamné en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de 22 ans pour complicité dans l'assassinat d'un couple de policiers à leur domicile de Magnanville (Yvelines) en juin 2016, s'est ouvert, ce lundi, à Paris. 

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Tout au long de son premier procès, en octobre 2023, l'accusé a clamé son innocence en soutenant n'être aucunement impliqué dans l'attentat perpétré, au nom du groupe État islamique, par son ami d'enfance Larossi Abballa, assassin de Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing, à leur domicile, devant leur fils de trois ans.

Ce lundi, barbe fournis, les cheveux tirés en arrière, en chignon, Mohamed Lamine Aberouz décline son identité face à la cour. Puis le président a procédé à l'appel, une à une, des parties civiles et à la convocation des témoins durant les quatre prochaines semaines. Dans son box, le condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en première instance apparaît détendu, sourire aux lèvres. Un air presque arrogant face aux familles des deux policiers assassinés dans leur maison à Magnanville.

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Versement de nouvelles pièces

"C'est pour notre client l'audience de la dernière chance. Il est face à deux issues : l'acquittement ou la condamnation indue pour un crime qu'il n'a pas commis, près de neuf ans après les faits", ont expliqué ses conseils, Mes Vincent Brengarth et Nino Arnaud. Ces premières heures de procès ont aussi été marquées par la demande de versement de nouvelles pièces dans le dossier par la défense, et notamment autour de l'ADN.

Ça sera l'enjeu de ce procès puisque l'accusé réfute avoir été présent au domicile des victimes au moment des faits. Pourtant, son ADN a bien été retrouvé sur le tapis de souris d'ordinateur du couple de policiers. L'ordinateur qui a servi à enregistrer la vidéo de revendication après les faits, c'est ce sur quoi insistera cet après-midi la présidente lors du rappel des faits de cet attentat terroriste.