Présidence du CNOSF: Amélie Oudéa-Castéra seule en lice après le retrait de son adversaire

Après l'annonce du retrait de son adversaire Didier Séminet, l'ancienne ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra sera la seule candidate en lice le 19 juin pour l'élection à la présidence du Comité olympique français.
L'ancienne ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, sera seule en lice le 19 juin pour l'élection à la présidence du Comité olympique français (CNOSF), après l’annonce samedi du retrait de son adversaire Didier Séminet.
"Face à l’iniquité manifeste qui entoure les deux candidatures à la présidence du CNOSF, et devant les conditions jugées légales engendrées par la candidature de celle qui était ministre des Sports il y a quelques mois, j’ai pris la décision, avec regret mais dans un esprit de responsabilité et de fidélité aux valeurs du mouvement sportif, de retirer ma candidature", a écrit dans un post LinkedIn M. Séminet, président de la fédération de baseball-softball.
La candidature d'Amélie Oudéa-Castéra, ancienne ministre des sports (2022-2024), avait été mise en cause par ses opposants, parmi lesquels l'ancien président du CNOSF Denis Masseglia, qui s'interrogeaient sur un potentiel conflit d'intérêt dû à ses anciennes fonctions.
"Projet de candidature"
Lundi, Mme Oudéa-Castéra avait assuré, lors d'un grand oral réservé aux deux candidats, que la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) l'avait "autorisée à avancer dans son projet de candidature".
Amélie Oudéa-Castéra sera donc l'unique candidate pour succéder à David Lappartient le 19 juin à la présidence du CNOSF.