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France-Israël : un avis en demi-teinte pour les supporters

Youenn Madec / Crédit photo : Bertrand GUAY / AFP - Mis à jour le . 1 min

Une soirée délétère pour les amoureux du football. Le match de jeudi soir, France-Israël, a réservé une saveur amère pour le supporters. D'autres sont venus pour montrer leur soutient à l'état hébreu. 

Quelle déception pour les amateurs de football. Le match France-Israël , jeudi soir, s'est soldé par un score nul et vierge dans une ambiance très particulière, peu de spectateurs au Stade de France, 16.000, du jamais vu, encadrés par 4.000 policiers et gendarmes.

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Ce qui n'a pas empêché quelques drapeaux palestiniens de fleurir dans les tribunes, l'hymne israélien d'être sifflé et quelques échauffourées vite maîtrisées. Derrière les buts, qu'en ont pensés les spectateurs ? Europe 1 est allé à leur rencontre.

"C'était un acte citoyen de venir"

Sous l'œil attentif des CRS à la sortie du stade, les visages sont tous marqués par une même émotion : l'ennui. Tous, ou presque ont trouvé la rencontre poussive, comme le résume Sophie, sa fille Hava, entourée de toute leur famille.

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"C'est dramatique et franchement, c'était dramatique. Il n'y avait pas de chef, l'action était nulle", déplore Sophie avec amertume. La famille ne regrette pourtant pas d'être venue, mais pas grâce au sport.

"C'était un acte citoyen de venir. C'est important qu'on soit là parce qu'on est français, on est juif, on est venus en famille. Et parce qu'il n'est pas question qu'on fasse grandir nos enfants dans la peur dans notre pays", estime la mère 

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Des avis divergeants

Un peu plus loin, David, casque coq aux couleurs de la France vissée sur la tête, n'était là pour rien d'autre que le foot. Pour eux, la déception est bien plus grande. La faute à une ambiance pas à la hauteur, explique-t-il.

"C'était super mou, il n'y avait pas l'aise les angles sur les côtés. De notre côté, on chantait même pas. On sent que le conflit israélo palestinien, c'est important en France. Malheureusement. Nous, on vient pour eux, pour l'ambiance du foot, on déconnecte de l'usine. Je pense que la politique n'a rien à faire dans le stade", détaille-t-il avec frustration.

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Un bilan mitigé pour la soirée côté supporters, d'autant plus que les températures étaient basses. Beaucoup sont même partis avant la fin du match.