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Prison ultrasécurisée en Guyane : «Les Français ont la chance d’avoir un couple régalien sur la même ligne», assure Retailleau

Romain Rouillard - Mis à jour le . 1 min

Au micro de Sonia Mabrouk ce lundi matin, Bruno Retailleau a apporté son soutien à Gérald Darmanin qui a annoncé dimanche la construction d'une prison ultrasécurisée en Guyane pour y enfermer les criminels les plus dangereux. Et notamment les narcotrafiquants qui doivent être traités "sans aucune commisération", assure le ministre de l'Intérieur.

"Gérald a raison". Ce lundi matin, Bruno Retailleau a apporté son soutien plein et entier à Gérald Darmanin, porteur d'un projet destiné à mettre hors d'état de nuire nos criminels les plus dangereux. Le ministre de la Justice a annoncé, dans les colonnes du Journal du Dimanche, la construction d'un quartier de prison de haute sécurité en Guyane française où seront notamment enfermés narcotrafiquants et islamistes. 

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Une annonce qui ravit le ministre de l'Intérieur, invité de La Grande interview de Sonia Mabrouk. "Les narcotrafiquants doivent être traités sans aucune commisération", insiste le nouveau président des Républicains qui salue également le duo qu'il forme avec Gérald Darmanin. "Les Français ont la chance d’avoir un couple régalien sur la même ligne. C'est fondamental et ça faisait longtemps que ce n'était pas arrivé". 

"Ce sont des gens qui recrutent des gamins de 14-15 ans, qui les font s'entretuer"

Bruno Retailleau a par ailleurs répondu aux critiques qui se sont abattues sur le gouvernement après l'annonce de ce projet, certains y voyant une forme de retour du bagne. Le locataire de la place Beauveau met l'accent sur la barbarie des individus qui seront amenés à rejoindre cette prison ultramarine. "Ce sont des gens qui recrutent des gamins de 14-15 ans, qui les font s'entretuer pour quelques dizaines de milliers d'euros. Je me souviens d'un jeune de 15 ans à Marseille qui a fait l'objet d'un règlement de comptes. Il a pris 50 coups de couteau et était toujours vivant. Ils l'ont achevé en le brûlant vif...". 

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Le ministre de l'Intérieur égratigne au passage les parlementaires de la France insoumise "qui ont lutté pour que la loi narcotrafic soit neutralisée".