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Frères musulmans : Marine Le Pen s'en prend à Bruno Retailleau

Mayalène Trémolet . 1 min

Au lendemain du Conseil de défense consacré aux Frères musulmans, Bruno Retailleau est dans le viseur de Marine Le Pen. Elle accuse le ministre de l'Intérieur de ne pas prendre au sérieux la menace frériste. "Que de temps perdu", estime la cheffe de file des députés RN à l'Assemblée nationale.

"Que de temps perdu". Marine Le Pen a déploré mardi, après le Conseil de défense consacré aux Frères musulmans, le manque de sérieux du gouvernement – notamment de Bruno Retailleau – face à la menace frériste.

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"C'est une blague qui ne fait pas rire"

La cheffe de file des députés RN à l'Assemblée nationale a tenu à rappeler que le constat établi par le rapport avait été posé par le parti depuis plus de dix ans.

"Ce rapport, on n'y a pas appris grand-chose quand même, ça fait 15 ans qu'on dit ça et les mesures qui ont été proposées par Bruno Retailleau, c'est une blague qui ne fait pas rire", assure-t-elle. Tout en balayant les propositions du ministre de l'Intérieur, Marine Le Pen appelle à un électrochoc dans la lutte contre l'entrisme islamiste.

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"C'est une idéologie totalitaire. Il faut aller chercher, dénoncer, débusquer, couper les financements", explique-t-elle. Avant d'ajouter : "Il faut arrêter avec les mesurettes administratives du type de celles qu'a proposé Bruno Retailleau parce que c'est un danger mortel".

Aussi, Marine Le Pen accuse ses adversaires politiques d'être complices de la situation. "Tous ces gens font partie du problème. Ils nous font perdre un temps fou. Et ils disent la même chose que nous pour nous empêcher de le faire. Et Bruno Retailleau, sérieusement, en fait partie", estime la députée du Pas-de-Calais.

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Une manière pour elle de se poser en unique incarnation de la lutte contre l'entrisme islamiste face à un socle commun plus faible sur la question. Socle commun qui irait, selon elle, de Gabriel Attal à Édouard Philippe, en passant par Bruno Retailleau.