Au Parlement italien, la musique d’Omar Harfouch au service de la Paix

Après des triomphes retentissants – du Théâtre des Champs-Élysées à Paris, à l’Institut du Monde arabe, en passant par l’Opéra de Dubaï, Omar Harfouch a rendu le 29 avril un hommage au Pape François lors d’un concert événement au Parlement Italien devant de nombreuses personnalités politiques et du monde de la Culture. Le Pape François avait reçu Omar Harfouch au Vatican, en novembre dernier.

Rome : le concert événement d’Omar Harfouch

Un concert exceptionnel a été donné par Omar Harfouch et l’Orchestre de Béziers Méditerranée, dirigé par Mathieu Bonnin, au Parlement italien ce mardi 29 avril. Concert présenté par la charismatique Maria Venier, figure emblématique de la télévision italienne. Omar Harfouch a ainsi pu rendre hommage au Pape François à travers une œuvre inédite, jouée pour la première fois dans ce Palais Monte Citorio chargé d’histoire.

Plusieurs figures du monde diplomatique étaient présentes, parmi lesquelles Giandomenico Magliano, ambassadeur d’Italie en France, S.E. Renato Mosca, représentant du Brésil, et Enas Mekkaway, ambassadrice de la Ligue arabe. Le député ukrainien Vadym Stolar, accompagné de son homologue italien Roberto Bagnasco, a également assisté à l’événement. Du côté politique français, Robert Ménard, maire de Béziers, et Emmanuelle Ménard ont pris part à cette soirée exceptionnelle. L’aristocratie italienne était aussi représentée avec la présence remarquée du prince Emmanuel-Philibert de Savoie et sa compagne Adriana Abascal, ainsi que la princesse Maria Pia Ruspoli. La très populaire animatrice Mara Venier, véritable icône de la télévision italienne, a animé la soirée avec élégance et générosité.

L’après-concert du "Concerto pour la paix"  a prolongé la magie dans un autre lieu chargé d’histoire : le Palais Ruspoli, joyau architectural du centre de Rome. C’est là que s’est tenu un dîner en l’honneur d’Omar Harfouch, organisé par la famille Ruspoli, sous le signe de l’élégance et de l’hospitalité, la soirée a alterné entre moments de recueillement et célébration du vivre-ensemble.

La Genèse du virtuose du Levant

Si aujourd’hui Omar Harfouch fait vibrer le monde au son du "Concerto pour la Paix", c’est avant tout parce que la musique a su, très tôt, l’arracher au tumulte de son propre destin.

Né à Tripoli, au Liban, Omar Harfouch a grandi dans un contexte de guerre, un bruit qu'il décrit comme une présence familière. Très jeune, il trouve dans le piano un refuge. « Je croyais vraiment que mon piano me protégerait des bombes », avoue-t-il. À 14 ans, il est invité à jouer pour le président libanais lors de ses séjours d'été. À 17 ans, une bourse d'études en URSS change sa vie. Arrivé dans un pays au système de valeurs totalement différent, il se retrouve plongé dans un univers de discipline et d’athéisme. 

« C'était un contraste brutal », raconte-t-il. Face à des étudiants virtuoses, il comprend rapidement qu’il ne sera pas un pianiste comme les autres, mais il décide de composer à sa manière. Ses professeurs, intrigués par sa vision, l’encouragent à développer son propre langage musical, une démarche qui deviendra sa signature. Après une formation auprès des plus grands, Omar Harfouch réussit à allier rigueur classique et modernité. 

Un artiste engagé, un message universel : le « Concerto pour la paix »

Omar Harfouch est plus qu’un artiste. Il se présente en artisan de la paix et de la réconciliation des peuples. Porté par la conviction profonde que l’art peut être un vecteur de changement social, il veut unir grâce, et autour de la musique. Ses concerts sont le vecteur de ce message, qu’il veut envoyer tout autour du monde. 

"Concerto pour la paix" résonne sur des scènes prestigieuses, mais aussi inattendues, comme au Sénat français ou au Vatican, où il a reçu la bénédiction du Pape François. Après une performance mémorable, le Pape lui offrit la médaille pontificale et le nomma ambassadeur pèlerin de la paix, lui confiant une mission claire : partout où il jouera, il devra transmettre ce message : "Chacun, avec ce qu’il a et ses moyens, doit œuvrer pour la paix, comme il peut et partout où il peut."

Aujourd'hui, avec une tournée internationale, Omar Harfouch continue de faire de sa musique un message sans équivoque : la paix, la tolérance et l’humanisme doivent transcender les clivages. Il refuse de choisir un camp dans les conflits, déclarant : "Mon camp, c’est la musique". Son parcours, de pianiste autodidacte à compositeur et entrepreneur engagé, incarne une résilience et une ambition sans limites. Son art, son engagement, et son message portent désormais bien plus qu’une simple mélodie : ils sont un appel à l’unité et à l’espoir.

Entre musique et engagement, Omar Harfouch incarne la résilience et l’ambition. Ce pianiste, devenu compositeur et entrepreneur, a su se réinventer à chaque étape de sa vie, portant son message de fraternité à travers le monde.

Mon camp, c’est la musique

Omar Harfouch

Après un passage remarqué au Palais, Omar Harfouch poursuit sa tournée européenne. Prochaine étape : le Théâtre Municipal de Béziers, le 8 mai 2025, où Omar Harfouch est attendu pour une nouvelle performance, entouré de nombreuses personnalités du monde artistique et culturel français.

À noter que l’Istituto Marangoni, célèbre école de mode à Paris, est partenaire d’Omar Harfouch lors de ses concerts :

“Nous sommes fiers de voir une sélection des créations de nos étudiants présentée lors de la performance d’Omar Harfouch au Parlement italien — une célébration de la culture, de la musique et des talents émergents. À l’Istituto Marangoni Paris, nous encourageons la nouvelle génération de créateurs de mode à exprimer leur voix unique et à porter leur vision là où on ne l’attend pas.”

À travers cette tournée, Omar Harfouch ne se contente pas de jouer. Il questionne, rassemble, et s’impose peu à peu comme une voix artistique incontournable pour une paix durable, loin des slogans, ancrée dans l’émotion et la sincérité.

*Europe1.fr n'a pas participé à la rédaction de cet article.